Alopécies localisées
Les alopécies localisées sont des pelades, les trichotillomanies (tripotage insistant des cheveux créant leur chute), les alopécies de traction (zones d’alopécies localisées par des extensions capillaires qui vont sur tracter des cheveux natifs aboutissant à leur chute)
Les alopécies diffuses
Les alopécies diffuses peuvent être sous classées en alopécie aigue ou chronique
II A) Les alopécies diffuses aigues
Les alopécies aigues sont nommées effluvium télogène c’est-à-dire une chute de cheveux dans les moins de 6 mois réactionnel à un stress, une fièvre, une grossesse, une hospitalisation, à la prise d’un médicament, à des carences métaboliques ou nutritionnelles.
Il existe aussi des alopécies toxiques secondaires à des produits toxiques tels que l’arsenic, le Thallium …
Il existe aussi les alopécies médicamenteuses, ou liées à des maladies auto-immunes telles que le Lupus, ou des maladies infectieuses (syphilis)
II B) Les alopécies chroniques
Les alopécies chroniques diffuses sont des chutes de cheveux datant de plus de 6 mois et sont de différentes variétés.
L’alopécie androgénétique
La plus connue est l’alopécie androgénique qui touche à la fois les hommes comme les femmes et est liée à une dégradation de la testostérone ou un excès d’androgène qui créée un affinement des cheveux, une baisse de densité et une réduction progressive de la masse capillaire.
Les localisations des zones alopéciques chez les hommes sont les golfs, le vertex voire la fusion des deux zones pour créer la couronne alopécique Hippocratique.
Chez la femme, il s’agit d’une ligne médiane qui va s’élargir sur l’ensemble du crâne.
Ce développement alopécique est irréversible et la prise en charge est très fréquemment une greffe de cheveux.
La Classification de Norwood et classification de Hamilton et la Classification de Ludwig
Les autres alopécies non androgéniques
Une autre type alopécie chronique non androgénique sont l’alopécie toxiques, ou médicamenteuse, carentielles (liées à de l’anorexie mentale ou toutes maladies d’absorption digestive).
Il existe enfin les alopécies de stress chronique ou l’effluvium télogène chronique correspondant à des chutes chroniques répétées, régulières, à calibre de cheveux préservés
Enfin, il existe des alopécies cicatricielles d’une origine traumatique (brûlure, plaie suturée) ou cicatricielle d’une maladie auto-immune : lupus, psoriasis, dermite sclérodermiforme.